• L'exemple de la voiture Google

    Plan :

    1. Présentation
    2. Fonctionnement
    3. Quels sont les avantages d'une telle voiture commercialisée à grande échelle ?
    4. Quelles sont les limites d'une telle voiture ?
    5. Quels sont les projets et les prévisions pour la voiture Google ?
    6. Démonstration vidéo de la voiture

    Voiture autonome de Google

     

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    Présentation :

    C’est un projet de Google dirigé par Sebastian Thrun, qui est également directeur du Stanford Artificial Intelligence Laboratory et co-inventeur de Google Street View. Il a été annoncé en octobre 2010 et les 10 voitures autonomes ont déjà parcouru 500 000 km en Californie dont 120 000 en mode totalement autonome. Le seul accident recensé est un accident mineur intervenu lorsqu’un humain était au volant, selon Google. Elles sont acceptées dans trois états américains : le Nevada, la Californie et la Floride. Elle est capable d’évoluer dans différents types de situation et sur différents types de route (autoroute, montagne, ville, embouteillage).

     

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    Fonctionnement :

    Les capteurs principalement utilisés :

    -           - Un LIDAR, facilement reconnaissable car présent au-dessus des voitures autonomes de Google.

    -           -  Des caméras

    -           - Des radars

    -           - Un GPS

    -           - Autres capteurs sur les roues motrices (odomètre notamment)

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            Différents capteurs d’une voiture Google : des radars à l’avant, des caméras sous le pare-brise, un odomètre sur la roue arrière et le lidar très reconnaissable sur le toit.

     

     

     

     

     

    Autre :

    Le système de cartographie  et le lidar (présent sur le toit et permettant de créer une carte de l’environnement en trois dimensions) sont la base du système Google. Le GPS, les odomètres et centrales à inertie permettent à la voiture de connaitre ses déplacements

    Des employés restent toujours présents dans les voitures pour noter tout ce que fait la voiture. Ces employés font aussi parcourir à la voiture le trajet plusieurs fois avant de la laisser rouler seule, pour qu’elle puisse recueillir toutes les données de la route et de l’environnement. Elle est ainsi capable, lors de son trajet en mode autonome, de différencier un piéton du décor. La voiture fonctionne avec des algorithmes SLAM (Simultaneous Localization and Mapping ou localisation et cartographie simultanées) qui permettent l’analyse de l’environnement.

     

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    Sur la première colonne, on peut reconnaitre toute une batterie de capteurs (Lasers du lidar, caméra, radar…). Leurs informations sont envoyées à différents logiciels, illustrés par la seconde colonne, estimant par exemple une carte de la route, avec les obstacles, la géolocalisation, la vélocité (vitesse et direction). Ces informations sont ensuite envoyées à des contrôleurs en troisième colonne qui vont donner des ordres à la voiture (vitesse, accélération, route à prendre…). On peut voir avec la quatrième colonne que l’utilisateur de la voiture a aussi accès à une interface. Enfin, la voiture possède aussi des services comme le moniteur de santé qui peut permettre en cas de danger pour le passager l’arrêt d’urgence de la voiture.

     

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    Une carte en trois dimensions créée par la voiture Google

     

     

    Quels sont les avantages d’une telle voiture commercialisée à grande échelle ?

    Ces voitures permettrait de fluidifier le trafic (notamment en réduisant les distances de sécurité car le temps de réaction de la voiture est inférieur à celui de l’homme, ce qui permet d’occuper 80 à 90% de la route). Elles permettraient aussi de réduire le nombre d’accidents (sa vitesse de réaction est supérieure à celle de l’homme, elle n’est pas influencée par la fatigue, l’alcool, le tabac…). De plus, cela permettrait de limiter la consommation de carburant (la voiture prend le chemin le plus optimisé) et donc la pollution. Enfin, cette voiture est capable d’éviter les obstacles et de respecter le code de la route.

     

     

    Quelles sont les limites d’une telle voiture ?

    Des questions techniques apparaissent. Il n’est pas encore possible de reconnaitre les gestes d’un agent de police. De plus, il faudrait que les autres voitures, non autonomes, respectent bien le code de la route pour ne pas poser de problème aux voitures autonomes. Cela devrait-il mener à une totale autonomisation des moyens de transport routier ?

    Des questions juridiques se posent également car la technologie est en avance sur la loi. Il n’existe pas encore de cadre juridique (qui est responsable en cas d’accident ? l’utilisateur n’intervient pas donc il ne peut pas être responsable, donc serait-ce le constructeur?).

    Enfin, il faut aussi que les utilisateurs soient prêts à faire confiance à cette voiture. Google fait des efforts dans ce domaine pour rassurer et mettre en confiance son public. L’entreprise a ainsi publié un petit film dans lequel on voit un malvoyant au volant de la voiture et il fait un trajet sans aucun problème.

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    Un malvoyant conduit par la voiture de Google.

     

     

    Quels sont les projets et prévisions pour la voiture Google ?

    La « Google Car » deviendrait peut être accessible au public dans 5 ans et cela pourrait ensuite aider la technologie à se démocratiser. Bob Lutz, un ancien vice-président de General Motors, pense que d'ici 20 ans, toutes les voitures vendues seront autonomes. Il est vrai que tous les principaux constructeurs automobiles y travaillent. Pour pouvoir accueillir ces nouveaux véhicules, le code de la route doit être adapté d’ici 2015.

    Chris Urmson, ingénieur de Google, envisage que les voitures autonomes ne soient pas privé, qu’elles soient mises à disposition de tous, il suffirait de les appeler à l’aide par exemple d’un Smartphone pour qu’une d’entre elle vienne vous chercher.

    Google n’est pas le seul à travailler sur les voitures autonomes. Le géant américain peut s’attendre à de la concurrence. Par exemple, au contraire de Google, certains se concentrent beaucoup sur la communication entre les véhicules. Toyota envisage ainsi de faire de la future voiture une voiture semi-autonome qui garderait en place le conducteur. La voiture servirait à l’aider comme « un copilote doué, intelligent et attentif »

     

     

    Démonstration de la voiture Google: (vidéo du journal de 13h de france 2):

     

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